Améliore l’orthographe, le style, le début et la fin de ton roman 

Bien installé et prêt à explorer les clés qui font un roman mémorable ? 

 

Dans la première partie de La recette d’une histoire réussie, on a vu ce qui fait qu’une histoire est réellement bonne ? 

• Des personnages magnétiques 
• Une intrigue captivante
• La structure dramatique (accède gratuitement au Guide vidéo complet des schémas narratifs en cliquant ici.)

 

Voici maintenant les derniers ingrédients d’un récit réussi : l’écriture en elle-même ainsi qu’une entrée et une sortie mémorables.

 

1. Une écriture efficace

 

Pour qu’un plat soit parfaitement réussi, il ne faut pas négliger l’assaisonnement. 

Trop de sel ou de piment et tout est gâché. 

L’écriture en elle-même est un élément, hélas trop souvent négligé, mais essentiel pour raconter une bonne histoire. C’est pourtant ton outil (ou instrument si tu préfères).

 

L’orthographe 

 

Abordons tout de suite un problème qui donne des sueurs froides à bon nombre de Padawan de l’écriture : la maitrise de l’orthographe française.

 

Faire des fautes ne doit en aucun cas te dissuader de devenir romancier. 

En revanche, le tapuscrit final devra en contenir le moins possible.

Beaucoup d’écrivains, passés et actuels, ont rencontré ce problème. 

 

Pas de panique. Rien n’est perdu. De nombreuses solutions existent pour t’améliorer quel que soit ton âge.

 

Des ressources pour progresser en orthographe

 

Voici une petite sélection (absolument pas exhaustives) : 

 

• Aurore Ponsonnet, le français pour adultes consentants, qui donne des leçons de français sur un ton humoristique et décalés. Perso, je suis fan. Tu peux la suivre sur sa chaîne YouTube, son compte Facebook et son site internet. 

• Maîtresse Adeline : ces courtes vidéo rappellent les fondamentaux en orthographe, grammaire et conjugaison. À suivre sur Instagram et/ou TikTok.

• Le forum de Projet Voltaire :  idéal pour des réponses à des doutes et questions précises.

• L’Office québécois de la langue française pour sa banque de dépannage linguistique.

 

Mes correcteurs d’orthographe préférés

• LanguageTool : un outil complet pour se relire et détecter les fautes automatiquement. L’outil dispose d’une version gratuite performante (c’est celle que j’utilise). 

• BonPatron : pas essayé, mais j’en ai entendu beaucoup de bien. Là aussi, une version gratuite existe.

• Antidote : le plus connu. Très complet, mais payant.

• Un bon vieux dictionnaire Larousse ou Robert à portée de main pour vérifier l’orthographe et la définition des mots.

 

Mon petit conseil : prend le temps de te relire. Il y a souvent des fautes d’inattention qui nous échappent. 

Petit bonus, si tu te relis à voix haute, cela te permettra également d’améliorer ton style en écoutant le rythme de tes phrases notamment.

 

Le style 

Le style permet de créer une atmosphère, de donner vie à ton histoire et de la rendre unique. 

Tu as peut-être déjà lu (ou entendu) de nombreuses fois que ton écriture doit être unique et reconnaissable. 

Certes.

Mais c’est déjà très bien si ta manière d’écrire se “contente” de rendre l’histoire immersive et agréable à lire ou à écouter.

De nombreux auteurs de best-sellers ont un style qui n’a rien de remarquable, mais qui fonctionne parfaitement (c’est le cas de Stephen King ou J.K. Rowling par exemple).

Bref, trouver le style approprié– et efficace – est essentiel pour offrir une expérience de lecture agréable et mémorable.

Cela prend du temps et de la pratique.

Plus tu écris, plus tu t’améliores. 

Ne te décourage pas si tes premiers essais ne sont pas parfaits. 

L’une des choses les plus difficiles est d’accepter de produire un premier jet mauvais (parfois même si gênant que tu peux en rougir, je dis ça en connaissance de cause). 

Il y a de fortes chances pour ce qui sorte de ta plume soit de la m*rde, et non les pierres précieuses attendues… Et c’est très frustrant et décourageant.

Tu vas réécrire plusieurs fois ton histoire pour la rendre plus claire et plus efficace. 

C’est un processus continu d’apprentissage et d’amélioration. 

Pas de formule magique ou de raccourci. 

La clé, c’est la persévérance.

Quelques conseils : 

• Sois clair et concis dans ton écriture. 
• Évite les phrases compliquées et les mots pompeux qui peuvent embrouiller ton histoire. 
• Utilise un langage simple et direct pour que tes lecteurs plongent facilement dans ton histoire.
• Utilise des mots précis pour éviter les répétitions et les malentendus. Chaque mot compte !

Pour d’autres conseils et astuces, tu peux me suivre sur mon compte Instagram @fictionfurax et t’inscrire à la Lettre Fiction Furax.

 

En bref : 

L’écriture est l’outil qui te permet de raconter ton histoire de la manière la plus claire et la plus immersive possible.

C’est donc une clé essentielle pour captiver tes lecteurs et transmettre les émotions et les idées que tu souhaites faire passer.

Et ceci, que tu crées un roman, un article ou un scénario.

 

2. Débuts intrigants et fins inoubliables

 

Le début et la fin d’une histoire sont deux des éléments les plus importants, car ce sont les premiers et derniers points de contact. 

C’est l’entrée et le dessert de ton repas.

Le début doit captiver l’attention du lecteur dès les premiers instants. 

Il doit aussi établir l’univers de ton histoire, présenter les personnages et les enjeux pour donner une idée de ce qui va suivre.

Un bon début peut donner le ton pour l’ensemble de l’histoire et susciter l’intérêt du public.

Une fin réussie laisse une impression durable et offre une réponse cohérente et satisfaisante aux questions soulevées tout au long de l’histoire. 

Soigne ces deux éléments et ton histoire sera mémorable et marquera l’esprit de tes lecteurs.

 

Maîtrise l’art de commencer fort

Le début du récit est crucial, c’est ce qui fait la différence entre captiver ou perdre ton public dès les premiers instants. 

Pour bien commencer, tu dois :

• Être accrocheur et intrigant 

• Poser les bases de ton univers de fiction, en présentant les personnages et les enjeux pour donner une idée de ce qui va suivre.

• Donner le ton pour l’ensemble de l’histoire, en établissant les thèmes et les motifs qui se déploieront tout au long du récit. 

• Introduire les obstacles et les défis qui attendent les personnages, permettant ainsi une tension et une anticipation chez le public. 

• Donner envie de se plonger dans l’histoire, de découvrir ce qui va se passer et de suivre les personnages tout au long de leur voyage.

• Établir le ton pour l’ensemble de l’histoire. Il peut être humoristique, effrayant, émouvant ou même choquant. Quel que soit le ton choisis, il doit être cohérent avec l’histoire racontée.

Ça fait beaucoup de choses 😅

Exemple :

Pose une question intrigante, décris une scène captivante ou présente un personnage fascinant. 

Au final, peu importe ton choix, l’objectif est de donner à tes lecteurs une raison de continuer à lire, en leur offrant un début accrocheur et intéressant.

Consacre du temps et des efforts pour soigner le début de ton histoire. Plus tu t’entraineras, plus ça deviendra simple !

 

Une fin inoubliable

C’est la cerise sur le gâteau, elle doit être savoureuse et satisfaisante. 

C’est la dernière impression de ton lecteur, qui peut soit laisser un goût doux-amer, soit donner l’impression d’un accomplissement complet.

 

Une fin réussie : 

 

• Résout les enjeux et les obstacles de manière cohérente et logique, sans pour autant être prévisible. Cela ne signifie pas nécessairement que la fin doit être heureuse ou résoudre tous les problèmes, mais plutôt qu’elle doit offrir une réponse cohérente et satisfaisante aux questions avancées tout au long de l’histoire.

• Est en accord avec l’ensemble de l’histoire, c’est-à-dire cohérente avec les thèmes et les personnages développés, mais pas trop prévisible (ou du moins pas dès les premiers chapitres😉) 

 

En somme, la fin doit donner l’impression d’une conclusion naturelle, tout en laissant une empreinte durable. 

C’est ce qui fait la différence entre une histoire banale et une histoire inoubliable. Sans vouloir en rajouter une couche, la fin a le pouvoir de faire ou défaire l’expérience de lecture (ou de visionnage d’ailleurs). 

 

Un dernier mot

 

Pour réussir la recette d’une bonne histoire, il est essentiel de :

• maîtriser les codes narratifs

• créer des personnages attachants

• construire une intrigue solide

• choisir la structure narrative la plus adaptée 

• peaufiner son style d’écriture. 

Cependant, comme pour le délicieux crumble de ton amie Sophie, tout ça est bien plus complexe que la simple somme de ses parties.

L’essence d’une histoire à succès, c’est de raconter quelque chose de vrai, quelque chose qui parle à notre humanité commune, qui touche nos cœurs et nos esprits. 

Pense aux romans qui t’ont marqué.

Il y a de quoi faire, et un auteur apprend et progresse toujours, même au bout de dizaines de romans écrits ! 

L’écriture est un processus continu d’apprentissage et d’amélioration. 

Ne te décourage pas si tes premières tentatives ne sont pas parfaites.

Continue à écrire, à te perfectionner et (surtout) à t’amuser tout en racontant tes histoires.

 

NB : N’oublie pas que chaque récit est unique, et que les règles et les codes narratifs ne sont pas toujours rigides.

Étudie-les pour mieux les bousculer.

Laisse-toi guider par ta créativité et ton intuition, et n’aie pas peur de prendre des risques pour surprendre tes lecteurs.

La meilleure façon d’écrire une bonne histoire, c’est de simplement commencer à écrire.

Maintenant, à ton stylo (ou à ton clavier), et que l’aventure commence !